Écrit par Amadou Moctar DIALLO, publié le Lundi, 23 Mars 2009 à 17:43mns sur www.lecampus-ugb.info
Cela peut paraître paradoxal vu le caractère à la fois juridique et politique de toute élection, mais c'est la réalité. La majorité des étudiants de l'UFR Sciences Juridique et Politique (SJP) de l'Université Gaston Berger de Saint Louis (UGB) n'a pas voté aux élections locales du 22 mars 2009.
Les élections sont des moments forts dans la vie d'un Nation surtout démocratique. Au delà de l'acte citoyen, c'est une façon moderne de renouveler «le contrat social» (Rousseau). Mais cette année, les étudiants de SJP ont été absents à ce grand rendez vous. En effet, en programmant les partiels les 23 et 24 mars 2009 (le lendemain des élections) l'administration de l'UFR contraint les étudiants à ne pas aller voter. Car la majorité d'entre eux vote à l'intérieur du pays. Mais il y a aussi beaucoup d'étudiants qui malgré qu'ils ont fini leurs examens ont préféré simplement rester au campus et ne pas aller voter. Une attitude qui ne peut être expliquée par un manque de moyens. Car presque dans chaque localité, les partis politiques ont organisé des caravanes aller-retour gratuites pour les étudiants.
Cependant, pour le Directeur de l'UFR, ce calendrier a été affiché tôt. Donc, les étudiants pouvaient changer leur lieu de vote et voter à Saint Louis, contre tenu de la situation. Cette option n'a pas été adoptée par les étudiants qui ne comprennent pas cette décision. Ils estiment simplement que l'administration s'est trompée car elle n'a pas tenu compte des élections lorsqu'elle programmait les examens.
Par ailleurs, les étudiants de cette UFR ont procédé à l'élection de leurs représentants au Conseil d'UFR et à l'Assemblée de l'Université ce 19 mars 2009. Une élection qui n'a pas attiré beaucoup d'étudiants qui étaient dans leur semaine de révision. Est ce à dire que les politistes et les juristes n'aiment pas trop voter?
Tuesday, June 16, 2009
Wednesday, June 03, 2009
Dossier: Forum de l’Insertion et d’Echange avec les Entreprises 2009
Écrit par René MANGA et Amadou Moctar DIALLO Vendredi, 29 Mai 2009 15:50
Après la première Edition du Forum de l’Insertion et d’Echange avec les Entreprises (FI2E) de 2008, l'Université Gaston Berger (UGB) organise la seconde édition qui a démarré ce 29 mai 2009: une occasion de contact entre le monde de l’Entreprise et les étudiants.
Cette édition a comme Président d'honneur, Dr. Yaya SARR de l'ANDCP et a vu la participation de M. Mansour Kama, le Président de la Confédération Nationale des Employeurs du Sénégal (CNES) et par ailleurs invité d'honneur de la première édition.
La cérémonie d'ouverture a démarré avec le chant d'accueil de la chorale de la Communauté Saint-Augustin de l'UGB. Il s'en est suivi, l'allocution du Directeur de l'Insertion et des Relations avec les Entreprises (DIRE), Pr. Youry SALL qui a remercié vivement les différents acteurs qui ont contribué à l'organisation de cette manifestation, plus particulièrement les étudiants.
Le Recteur de l'UGB, Professeur Mary TEUW NIANE, fidèle à sa vision de l'Université à réitéré l'engagement de l'UGB à répondre aux préoccupation du monde socio-économique. C'est pourquoi, l'UGB est une université non seulement d'Excellence mais aussi « à orientation professionnalisante ». Ce qui lui permet « de prouver son utilité à la société ».
A la suite du Recteur, le Président Mansour Kama a confirmé l'engagement du mouvement patronal à côtés de l'UGB qui a selon lui « sa place dans le dispositif socio-économique du Sénégal ». Par ailleurs, M. Kama a encouragé les étudiants de l'UGB à persévérer dans l'Excellence. « Refuser que votre Université soit un dépotoir avec l'invasion de barbares » a t-il lancé. Ce qui lui a valu des applaudissements du public.
Pour le Président d'honneur, Dr. Yaya SARR qui est « un ancien de l'UGB », l'Université doit intégrer les besoins de l'Entreprise dans ses programmes de formations. En outre, M. Amadou SALL représentant du Ministre de la Fonction publique a souligné les programmes développés le Ministère et qui permettent l'obtention de stages et d'emplois pour les jeunes diplômés,
Cette année, le Prix Entreprise Alliée de l'Université (EAU) est revenu à la banque CBAO et au groupe Ericson qui ont témoigné de la qualité des étudiants formés à l'UGB qu'ils sont recrutés « Nous sommes agréablement surpris par la d'adaptation de vos étudiants, qui ont fait preuve d'une très bonne motivation et d'une très grande disponibilité » a affirmé Mme DIENG responsable des Ressources Humaines à la CBAO. Un avis que partagent les responsables d'Ericson qui n'ont pas manqué par contre de souligner l'aspect très théorique des formations dispensées à l'Université.
Après ces allocutions, les différents partenaires ont procédé à la visite des stands, une occasion d'échanger directement avec les exposants parmi lesquels Le journal Le Campus qui avait d'ailleurs exposé lors de la première édition.
PANEL/DEBAT: « La compétitivité académique du Sénégal : enjeux et perspectives »
C’est à l’amphi A que s’est tenu le panel/débat autour du thème : « La compétitivité académique du Sénégal : enjeux et perspectives ». Il a été animé par d’éminents professionnels et universitaires. On a noté la présence effective du Recteur Mary TEUW NIANE et de M. Mansour Kama, Président de la CNES.
Recherche d’emploi : la démarche à adopter.
Mamadou DIALLO, Directeur des ressources humaines d’Arcelor Mittal, un des panéliste s’est surtout appesanti sur la démarche à adopter en vue d’intéresser les entreprises. Sur ce point, il préconise tout d’abord « l’identification de la nature des besoins émergents en formations et compétences dans les années à venir ». Ensuite, il est nécessaire de se focaliser davantage sur la qualité et non sur la quantité. Enfin, une « démarche prospective » s’impose pour assurer une compétitivité. Il a souvent été constaté que les étudiants ne répondent pas aux exigences des entreprises. Et la plupart d’entre eux manquent de projet d’avenir. Par ailleurs, les CV présentés ne correspondent souvent pas à l’offre.
Il est important pour l’étudiant de se préparer à l’entretien d’embauche. Celui-ci requiert entre autres, une connaissance de l’entreprise et une motivation certaine: à l’entretien, on ne doit pas tâtonner. L’entreprise nécessite certaines qualités: efficacité, proactivité, autonomie (sens de l’organisation, ownship) et travail en équipe (esprit d’éthique, contact humain).
Nécessité de réformer l’enseignement supérieur pour une compétitivité.
Pour Mbaye SARR de la CNES, le moyen le plus sûr d’assurer la compétitivité académique reste la formation des hommes. Sur ce point, le Sénégal est en avance par rapport à beaucoup de pays africains. En effet, chaque année, des camerounais, ivoiriens, maliens….sont accueillis dans nos écoles de formation. Cependant, l’enseignement supérieur doit s’adapter aux besoins du marché de l’emploi. Ceci passe nécessairement et fatalement par des réformes. Et Mbaye SARR de rappeler qu’au plus tard le 31 décembre 2009, « tous les Etats de l’UEMOA ont l’obligation de basculer l’enseignement supérieur dans le système LMD ». Cette mesure participe du souci de se mettre au diapason de la mondialisation.
C’est ce qu’a corroboré Pr. Baydallaye KANE, directeur de l’UFR/LSH, quand il affirme : « Si rendre le Sénégal compétitif au plan académique est notre souhait, nous devons changer la forme de nos universités ». Ce système, fort contesté et redouté des étudiants, est déjà en vigueur dans son UFR et guette l’UFR/SJP. Pr. KANE a en outre souligné la nécessité de maintenir les collèges universitaires régionaux (CUR), d’accentuer l’enseignement des sciences et techniques, de revisiter les textes (« dont la plupart sont obsolètes »).
Concernant les grèves, il déclare qu’elles constituent « un aspect extrêmement positif pour la construction de la démocratie ».Car, « il faut qu’il y’ait un contrepouvoir » pour favoriser la rigueur, l’efficacité et le rendement.
Pour Jacques MESTRE, doyen de l’Université Paul Cézanne d’Aix-Marseille (France) le Sénégal a beaucoup d’atouts dans la compétitivité internationale de par surtout son professionnalisme. « Cependant, il y a très peu de publications en droit par exemple », a-t-il soutenu. Il faut donc miser sur les jeunes chercheurs à travers les écoles doctorales. Ainsi, l’université sénégalaise sera « un centre d’attraction internationale ».
Conclusions du panel/débat autour du thème : « Financement de l’enseignement supérieur ».
Alphonse Ousmane THIAW, étudiant en 4e année droit de l’entreprise, a fait l’économie du panel/débat organisé le jeudi 28 mai 2OO9 à l’amphi A par le Conseil d’Orientation et des Relations avec les Entreprises (CORME). On notera qu’entre autres, ont été évoqués l’échec des politiques d’ajustement structurel et la production excessive d’étudiants en sciences sociales.
Recommandations
- Participation des collectivités locales et des acteurs privés au financement de l’enseignement supérieur ;
- Prise en charge des étudiants non boursiers ;
- Participation des étudiants et des ménages à la promotion de l’enseignement supérieur ;
-Développement des financements privés via les donations (exemple : associations des anciens des universités) ;
-développement de formules propres à l’enseignement supérieur à côté des diplômes nationaux ;
-etc.
Les différents participants se sont donnés rendez vous l’année prochaine pour la troisième édition du Forum de l'Insertion et d'échange avec les entreprises.
René MANGA
afrorene@yahoo.fr
Amadou Moctar DIALLO
amouttar@hotmail.com
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